psychométrie

psychométrie psycho du développement isabelle nanty i - la mesure des différences et des spécificités développementales rappels de psychométrie la psychométrie est la mesure des faits psychologiques et éventuellement leur développement. l’étalonnage représente les performances obtenues par un très grand nombre de sujets. la variable « âge » permet de rendre compte du développement. la psychométrie est une méthode appliquée en psychologie différentielle (weschler, wisc) la validité des tests : validité interne : corrélation des items entre eux (par moitié) validité externe : corrélation significative des performances entre tests validité de construit : est-ce qu’on mesure bien ce qui est prévu ? (ici de l’intelligence) rq : weshler (wisc, arrière plan théorique en rapport avec l’adaptation à la vie quotidienne) et kauffman (k-abc, arrière plan théorique cognitiviste) n’ont pas la même définition de l’intelligence. du point de vue de la variable de construit « intelligence », le k-abc est plus valide que le wisc. la standardisation impose des conditions identiques de passation pour tous ; la validité des résultats en dépend. rq : problème pour la clinique qui demande une adaptation à la situation particulière du sujet. la fidélité psychométrique : la mesure reste stable dans le tps. rq : le qi est stable d’un point de vue statistique mais pas clinique. on compare la performance du sujet avec la moyenne des enfants de son âge. il y a une variation normale autour de la moyenne (-1 σ à +1σ). les mesures doivent avoir une distribution normale. a cela on doit « ajouter » la variation ordinaire individuelle pour faire une interprétation clinique des performances du sujet. il y a un lien entre statistique et clinique. la notion de déficit perron : déficit vient de « deficere » : manque pendant inventaire. qu’est-ce qui manque à l’inventaire ? ce qui fait défaut ? (en terme d’insuffisance mais aussi en terme de morale et donc de faute, de condamnation et de correction) la déficience intellectuelle serait donc quelque chose qui fait défaut mais aussi quelque chose à corriger, à rééduquer. c’est un manque par rapport à un attendu. au xixè le déficit revêt un aspect scientifique avec l’utilisation de la nosographie des troubles mentaux. la définition du handicap repose sur 3 concepts distincts : le déficit : ce qui manque (physiologiquement) l’incapacité : ce que le déficit empêche comme fonctionnement, organisation et traitement de l’information. le désavantage : le versant social, ce qui n’est plus accessible à la personne du fait de son incapacité l’évaluation du handicap doit prendre les 3 modalités en compte. définition et critères diagnostiques de la déficience intellectuelle. dsm4 (us, ambiguïté avec le lien possible entre retard mental et maladie mentale) cih : classification internationale du handicap 300 maladies ou syndromes susceptibles d’entraîner une déficience intellectuelle ; elle n’est pas une maladie en tant que telle mais une résultante. les recherches portent donc sur les troubles spécifiques de tel ou tel syndrome avec une perspective de classification syndromique par l’utilisation des tests dans un but d’objectivation scientifique. la déficience intellectuelle : le retard mental est actuel (mesure actuelle qui ne présage rien du futur) le fonctionnement intellectuel est significativement inférieur à la moyenne il existe une limitation dans au moins 2 domaines adaptatifs socialement. le retard se manifeste avant 18 ans (en cours de développement) rq : il existe des psychoses tardives avec des conséquences sur les performances intellectuelles, ce n’est pas une déficience intellectuelle. 4 conditions à cette définition : l’évaluation tient compte de la diversité culturelle et linguistique des sujets ainsi que de leur mode de communication et langagier. le déficit de l’adaptation sociale doit être relativisé au contexte social de l’enfant. l’évaluation doit prendre en compte les ressources et les forces dans d’autres domaines adaptatifs sinon elle est réductrice aux manques. il convient de considérer que le fonctionnement général d’une personne déficiente doit s’améliorer avec un soutien adapté. commentaires sur le dsm4 : la mesure du qi ou équivalent (âge de développement) doit s’appuyer sur une mesure standardisée en passation individuelle. l’écart à la moyenne doit être au moins de 2 σ pour considérer qu’il s’agisse d’une déficience intellectuelle légère. 4 niveaux de déficience : légère : 50/55<qi<70 (- 2 ou -3σ) ; 85% des personnes déficientes) moyenne : 35/40<qi<50/55 (-3ou -4σ) sévère : 20/25<qi<35/40 (-4 ou -5σ ; 3% des pers déficientes) profonde : qi<20/25 (<5σ ; pas d’accès aux apprentissages conditionnés comme la propreté ou le fait de manger seul) rq : on a un outil qui mesure le manque par rapport à une norme mais on n’a pas d’outil pour évaluer l’intelligence des déficients intellectuels afin de définir les directions pour agir. la réflexion doit se porter sur le cadre théorique. ii- approche plurielle de la déficience intellectuelle : statut, fonction et identité du psychologue distinction des approches psychologiques et psychiatriques. les abords de la mesure de l’intelligence sont différents. en psychiatrie, l’approche est centrée sur la classification, la description avec une préoccupation taxonomique, nosographique. en psychologie, on se demande comment le sujet fonctionne. les neuropsy abordent l’approche des processus (psychologues) et tentent des diagnostics (psychiatres). l’oscillation entre les 2 approches est une problématique constante du psychologue. l’approche psychologique de la déficience intellectuelle. hyp : la déficience intellectuelle est une difficulté adaptative par rapport à la demande ; elle se situe dans une dynamique contextuelle et développementale. la dérive qui consiste à réduire la déficience intellectuelle à la mesure du qi est une illusion de la mesure de l’intelligence ; on passe d’une mesure quantitative à une mesure qualitative : a la base (binet, mesure de l’âge mental (am) et stern, rapport âge mental/âge réel(ar)), la variable de qi est une variable ordinale, une variable de classement et ce n’est pas une mesure objective de l’intelligence. problème avec la comparaison entre les performances individuelles et la moyenne qui aplanit les différences. problème de la stabilité statistique et non clinique du qi. problème de l’appartenance de tous les sujets déficients à la même classe pathologique, même si l’intensité diffère. selon binet-simon le développement est compris comme une succession chronologique, un cumul d’acquisitions. c’est une vision sommative. les épreuves des tests sont proches des compétences scolaires (arithmétique par ex) avec des épreuves « culturelles » de bon sens quotidien (ex de la compétence sociale de rendre la monnaie) et des items de jugement moral. l’âge mental du sujet est l’âge qui correspond au niveau de l’échelle où le sujet a le plus de réussites. rq : les quelques erreurs à un niveau inférieur ne st pas prises en cpte. puis on effectue une mesure de l’écart entre âge mental et âge réel ; le problème est que 14-12 et 4-2 st équivalents, il n’y a donc pas de prise en cpte de la proportionnalité. stern objectif de rendre cpte de la relativité entre a.m. et a.r. etablissement d’un rapport am/ar avec un équilibre à am/ar = 1 ; x 100 pour faciliter la lisibilité. le décalage entre am et ar est maintenant mesuré comme plus important plus on est jeune. la normalité est 100. on conçoit la mesure de l’intelligence en terme de rentabilité. wechsler la vision devient statistique avec les principes de dispersion et d’écart-type. mise en place d’une échelle de développement âge par âge sans comparaison entre les âges. on observe la dispersion autour de la moyenne par âge. les items donnent des performances qui se distribuent de manière normale (gaussienne) il y a une échelle pour chaque subtest (chaque type de performance). la mesure est donc de plus en plus fine mais doit être synthétisée pour la communiquer. les notes brutes st donc transformées en notes standards (moyenne 100, écart-type 15). toutes st réunies sur une même courbe. le cumul de tous les subtests verbaux donne le qiv le cumul de tous les subtests de performance donne le qip la moyenne entre qiv et qip donne le qi la moyenne de 100 à une origine historique (stern) même si ce n’est pas un quotient. chaque subtest à une moyenne de 10 (référence scolaire) la vision arithmétique puis statistique a mis de côté le pan dynamique du développement et à privilégié le statique. il n’y a pas de doute au niveau statistique mais le problème existe au niveau individuel où des changements importants st constatés. conclusion : le problème est que les sujets déficients font partie d’une même classe avec différentes intensités et l’éthologie organique est très prégnante notamment en neuropsychologie alors que 70% des déficients légers n’ont pas de problèmes neurologiques. la prise en compte de l’environnement rend la vision de la déficience plus dynamique. ce ne st pas les tests qui vont ns dire exactement ce qu’est la déficience intellectuelle. le problème est que le qi reste un critère important d’orientation scolaire. psychologie

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