plan

plan plan : intro constitution des échantillons l'observation gesell l'expérimentation les tests les entretients piaget wallon vygotski     introduction sur les méthodes et la psychologie du développement différence entre théorie (cadre de référence du chercheur) et méthode (outils pour acquérir de nouvelles connaissances). historique de la psychologie développementale : dans l'antiquité on accordait très peu d'intérêt à l'enfance. au 4° siècle apparaît une loi qui retire le droit de vie ou de mort au père. jusqu'au 15° siècle l'espérance de vie était de 25 ans, seuls 15 % des enfants vont à l'école, lieu de protection. le 15°, 16° et 17° siècle ont subit l'influence des humanistes tels qu'erasme à écoles paroissiales, collèges... vers la fin du 17° siècle : locke, philosophe anglais, empiriste (table rase, seule l'expérience compte). bossuet : "l'enfance c'est la vie d'une bête" siècle des lumières, rousseau écrit l'emile, l'enfance c'est l'état de nature, il faut donc la préserver. spécificité de l'enfance. l'attachement maternel devient à la mode. 19° siècle : théories de l'évolution, psychologie scientifique. mendel à progrès de la génétique : transmission génétique. la psychologie se détache de la philosophie (théodule ribot) à méthode expérimentale. développement : transformation qui affecte les êtres vivants, notion de continuité, d'évolution et de finalité.   i. la constitution des échantillons en psychologie développementale approche globale sur laquelle viennent se greffer différentes méthodes (= règles précises). finalité : étude de l'évolution temporelle des comportements humains. 1. l'approche longitudinale examen répété du ou des mêmes sujets à des âges successifs. l'intérêt de cette approche est une grande précision, précise l'évolution de chaque sujet donc préserve l'échelle individuelle du développement. les inconvénients sont : l'habituation au test (effet retest), perte de sujet au cours du temps (mortalité de l'échantillon), évolution théorique du chercheur en cours d'étude, absence de rentabilité scientifique à court terme. 2. l'approche transversale développement stratifié, échantillons différents, d'âges successifs que l'on examine une seule fois. hypothèse que les échantillons étudiés seront représentatifs d'un échantillon examinée en temps réel. les avantages en sont un gain de temps, pas d'effet d'apprentissage, pas de mortalité théorique du chercheur. cette approche donne les indices de tendance centrale et de dispersion (moyenne et écart type). l'approche longitudinale permet la mesure de ces indices mais on peut les étudier sur les courbes individuelles. inconvénients de la méthode transversale : perte d'information, car on ne peut pas étudier l'évolution individuelle ; biais de cohorte : si un groupe d'âge à subit des conditions particulières, on ne peut plus le comparer aux autres. è beaucoup d'études sur le bébé utilise la méthode longitudinale, car le bébé évolue très rapidement. sinon c'est la méthode transversale qui est la plus utilisée, car moins coûteuse. la différentielle utilise beaucoup la longitudinale. 3. les méthodes mixtes plusieurs examens établis dans le temps sur des groupes d'âge différents. mélange entre la méthode longitudinale et la transversale. avantages : rapidité de la transversale ajoutée à la précision de la longitudinale.   ii. l'observation de l'enfant. observation = un des outils qui s'insère dans une approche longitudinale ou transversale. observer : considérer ou examiner avec attention , afin de connaître, d'étudier. première tentative de biographie de l'enfant : louis 13. actuellement à le carnet de santé. l'observation est la méthode de base de toute science empirique (basée sur les faits), on peut l'utiliser dans une approche longitudinale ou transversale, on peut la retrouver en tant que composante d'une recherche afin de dégager une hypothèse. l'observation est un enregistrement directe du comportement et de son évolution, il se fait grâce aux yeux ou à la vidéo. dans l'observation le chercheur n'intervient pas, alors que dans l'expérimentation le chercheur fait varier systématiquement des facteurs. l'observation est une lecture silencieuse des comportements, on impose aucune contrainte ni test. mais le fait même qu'il y ait un observateur biaise le comportement. problème de l'objectivité de l'observateur qui cherche à valider une hypothèse. grise :"le chemin du vrai passe par celui qui le pense." on utilise l'observation pour les phénomènes complexes que l'on ne peut extraire de son milieu naturel. deux types d'observation : descriptive, ou "observation pour voir", permet de trouver des hypothèses pour une observation plus systématisée. systématique, méthode d'investigation sous tendu par l'hypothèse que le chercheur tente de valider. l'observation pour avoir un l'intérêt scientifique doit être communicable, reproductible et vérifiable. on utilise une grille de lecture : ensemble d'unités de comportements qui constituent un lexique. unité de comportement : événement limité et irréductible. deux moyens de récolter des informations : observation par échantillon temporel : alterne les périodes d'observation et les périodes de cotation. permet d'observer l'occurrence et la fréquence d'un comportement particulier. observation en continu : se fait avec un enregistrement vidéo à possibilité de faire des cotations en différé par différentes personnes, de conserver des données. l'observation continue permet de voir si un comportement est spontané ou provoqué par un événement antérieur à causalité des comportements, interdépendance des comportements. l'observation en continu permet de remettre un comportement dans son contexte. la fiabilité interjuges, lors d'une analyse en différé, plusieurs observateurs, munis de la même grille, cotent le même comportement à % d'accord entre les juges (ou corrélation). une bonne fiabilité interjuges est de l'ordre de . 90.   iii. arnold gesell (1880-1961) psychologue américain, il a toujours refusé de séparer la croissance organique du développement psychique. 1945 :"embryologie du comportement". on retrouve des traces des théories de l'évolution, notamment celle de darwin dans sa conception. il s'intéresse au comportement en faisant une synthèse de l'organique et du psychique. promoteur de l'observation filmée, zazzo l'appellera de lui : "l'homme à la caméra". il est l'auteur de l'inventaire de développement, premier baby-test 20 ans après le binet-simon, dont les rubriques ont été reprisent par brunet-lézine.   1. l'innéisme maturationniste gesell laisse une grande place à la maturation, le développement n'a qu'une cause : la maturation nerveuse. développement anatomophysiologique et développement comportementale ne sont qu'une seul et même chose. on parle aussi de préformisme : tout est déterminé dans l'oeuf, dans les gènes. les comportements sont prédéterminés mais ils s'expriment au fur et à mesure du développement (apparition retardée des gènes), réglés par un mécanisme interne indépendant des circonstances externes. la croissance mentale se fait de manière synchrone avec la croissance organique (moteur). il a retiré de ses observations systématiques qu'il y a un ordre immuable dans l'apparitions des comportements à destinée biologique. il accepte que des différences individuelles, consistant dans des retard ou avances, proviennent de l'influence de l'environnement et de l'éducation.   3 points essentiels du maturationnisme : le comportement a une forme, le développement doit être compris comme des changements dans cette forme ou morphologie. morphologie comportementale à lecture directe des structures neuronales sous-jacentes : "la pensée évolue comme le système nerveux." les changement neuronaux sont des produits autonomes, endogènes de la croissance, et ne sont sujets à aucune influence de la fonction. dès la période embryonnaire le développement va suivre un chemin programmé par les gènes et définit par la structure du système nerveux. pour gesell comme pour piaget : ancrage biologique, intrication des processus moteurs et mentaux. mais pour piaget il y a une continuité temporelle entre motricité et pensée, ainsi que continuité fonctionnelle. alors que gesell a une vision moniste (système qui considère l'ensemble des choses comme réductibles à l'unité) du comportement à tout au long du développement il n'y a pas de séparation entre le mental et le physique. 2. influence du milieu et de l'apprentissage preuve expérimentale de la non influence du milieu : inefficacité des apprentissages précoces dès lors qu'ils font partie d'une séquence maturationniste (jumeaux mz et les escaliers). è une conduite donnée n'est effective que lorsque la maturation nerveuse est suffisante. à l'éducation peut être très libérale puisqu'elle n'a pas d'influence. "les lois du développement sont comparables en sûreté et en précisions aux lois de la gravité." 3. méthodes d'observation promoteur de l'observation filmée et de la périodicité des examens, il a utilisé la méthode longitudinale te transversale. il a stocké des kilomètres de pellicule. il a innové aussi bien chez les bébés que pour les adolescents, dans domaine du normal et du pathologique. il cherchait à mettre a jour des normes de comportement, te étudier l'évolution de ces normes. il a montré notamment l'évolution successive de la préhension manuelle liée à la coordination visuo-motrice, et ce de la naissance à un an. 4. la démarche psychométrique il s'est tout de même intéressé aux manifestations de l'individualité : retards, avances... vision moniste à l'individu se manifeste aussi bien dans ses traits de personnalité que dans les chemins de la croissance physique. perspective de différenciation entre les individus par rapport à ses normes de développement. auteur du premier baby-test, description très minutieuse du comportement visuo-moteur à pérennité sur les tests actuels. son inventaire va de 4 semaines à 5 ans. etude génétique de la croissance (physique / psychique) les quatre rubriques : développement moteur, verbal, adaptatif, social (réactions personnelles) pas de qi, ni de qd, ni de résultats globaux. son but est la description fine.   iv. l'expérimentation claude bernard, physiologue français, a fondé la méthode expérimentale. il parlait de "médecine expérimentale". l'expérience c'est l'investigation d'un phénomène modifié par l'expérimentateur. la méthode expérimentale consiste à produire les faits en créant des situations où le chercheur manipule des variables qui conditionnent leur apparition. variable : caractéristiques des situations et des sujets. si on peut produire des faits, on peut aussi les reproduire, donc les prédire. l'expérimentation est un outils qui s'intègre dans la confirmation ou la disconfirmation d'une théorie. 1ère étape à théories 2ème étape à méthodes (expérimentation) 3ème étape à production de faits 4ème étape à retour à la théorie l'expérimentation est le mode d'investigation privilégié dans les sciences. 1. les étapes de la méthode expérimentale 1à recherche bibliographique (+ observation) 2à établissement des hypothèses. 3à expérimentation : manipulation des variables, production de faits. 4à analyse et interprétation des résultats, avec des outils statistiques. è conclusion sur la confirmation ou la réfutation de la théorie.   2. les variables variables dépendantes : c'est ce que l'on mesure, c'est à dire la réponse du sujet ou une caractéristique de la réponse (ex: temps de réponse). variables indépendantes : toutes les données que le chercheur va manipuler. facteurs emboîté : between subjects / facteurs croisé : within subjects facteurs principaux : facteurs dont les effets intéressent l'expérimentateur facteurs secondaires : ne fait pas l'objet d'hypothèse, il faut les contrôler. facteurs contrôlés : facteurs neutralisés pour contrôler un facteur on peut utiliser le contrebalencement ou on peut les randomiser. 3. la compréhension chez les jeunes enfants du rôle que joue les expériences sensorielles dans l'acquisition du savoir. sujet : l'acquisition d'un savoir spécifique, dépendant d'une modalité sensorielle particulière. chacun des groupes d'enfants est homogène : environ le même âge, le même nombre de garçons et de filles. facteur contrôlé : le milieu sociale des enfants. matériel : tunnel rouge + 4 paires d'objets (2 pour la condition touché, 2 pour la vision). plan d'expérience : s12 < a3> * v2 * t2 la situation introductive permet de s'assurer de la bonne compréhension du sujet du matériel. le jeu de cartes permet de ne pas passer obligatoirement par le verbal si l'enfant ne maîtrise pas encore le langage. on contrebalance l'ordre des items proposés. fsp = age 3 et conditions 2 (touché et vision). cotation : bonne réponse = 1 / mauvaise réponse = 0. facteur contrôlé : l'ordre des items. groupes indépendants : les 3 groupes d'âges / groupes appareillés : notes à chacun des essais è la vd augment avec l'âge et est meilleur pour la condition touché que voir. deux groupes : 3,4 ans < 5 ans. è effet significatif de l'âge, de la condition. les enfants de 3, 4 ans ont toujours tendance à favoriser le toucher à ils ne comprennent pas qu'à une propriété spécifique correspond un sens spécifique. le toucher est "magique".   v. les tests test : anglicisme, épreuve définie, impliquant une tâche à remplir, identique pour tous les sujets examinés, avec une technique précise pour l'appréciation du succès ou de l'échec, ou pour la notation numérique de la réussite. test psychométrique : suite d'opérations normalisées destinée à estimer le rendement d'un sujet pour évaluer soit le niveau général du fonctionnement mental (qi) soit des fonctions particulières (mémoire, raisonnement, attention ...) psychométrie : procédés de mesure des phénomènes psychiques. la passation des épreuves est standardisée afin de pouvoir décrire le comportement d'un sujet en référence à d'autres sujets à étalonnage à population représentative. but : étudier l'individualité d'un sujet pour lequel on a une notation numérique. précurseur des tests : s. hall, stagiaire de wundt à leipzich, il a étudié le contenu psychologique des enfants avec une méthode de questionnaire. première approche scientifique du développement de l'enfant. but : dégager des normes de développement. hall était inspiré par haeckel : la phylogenèse résume l'ontogenèse. hall a dirigé la thèse de doctorat de gesell. inventaire des tests : binet-simon, dont le but était de discriminer des niveau chez les élèves. 1905 : méthode de diagnostic du niveau intellectuel en utilisant des situations de la vie de tous les jours. série d'épreuves de difficulté croissante à plus d'items sont réussit, plus l'enfant est intelligent. ce test discrimine les normaux des anormaux, mais pas les normaux entre eux. puis regroupement d'items par âge à échelle de développement. conception de l'intelligence pour binet : _ compréhension : capacité d'analyse des données d'un problème. _ invention : capacité de trouver le moyen de le résoudre. _ direction : aptitude à conserver présent à l'esprit le but fixé. _ censure : possibilité de critiquer les solutions que le sujet se propose d'adopter. 3éme version de 1911 : 54 items, regroupés par niveaux d'âge (3 ans à adulte). l'âge de référence est déterminé par le groupe d'items où l'enfant réussit tous les items. l'âge mentale par rapport à l'âge réel permet de trouver un retard ou une avance dans le développement. stern : am / ar x 100 = qi. qi moyen = 100 brunet-lézine, adaptation française de l'échelle de gesell, est utilisé surtout de 0 à 2 ans. c'est un baby-test qui mesure un niveau d'élaboration du comportement pour évaluer la vitesse de développement psychomoteur. rubriques : moteur, verbal, comportement d'adaptation, comportement social. ce test n'a pas de valeur pronostic sur ce que sera l'évolution intellectuelle future. 17 niveaux d'âge entre 1 et 30 mois. on obtient un qd : quotient de développement à pas de mesure directe de l'intelligence, seulement une évaluation de la vitesse de développent psychomoteur. ce qd s'obtient de la même façon qu'un qi stern (sauf que l'âge est convertit en jours et non en mois). la nemi = nouvelle echelle métrique de l'intelligence de zazzo. c'est un révision du binet-simon avec des apports de la wisc et du terman-merril. la nemi utilise le qi stern. le wisc-r de wechsler (wechsler intelligence scale for children). ce test ne mesure pas le développement, n'utilise pas l'âge mental. wisc de 5 à 15 ans , wppsi de 4 à 6 ans. echelle d'intelligence, ce n'est pas un qi stern. le qi wisc est calculé selon la place que le sujet prend dans la distribution normale (courbe de gauss). moyenne = 100, écart type = 15. on regarde à combien d'écart types de la moyenne se trouve le sujet. le wisc est composé de 2 tests : verbal / performance, chacun comportant 5 subtest + un subtest supplémentaire. conclusion : l'évaluation de l'intelligence est une tentative de mesure : qi stern ou qi wisc. âge mental : quantification de l'avance ou du retard du développement intellectuel = am - ar. problème d'interprétation du retard ou de l'avance en fonction de l'âge. âge de développement : âge mental, âge de développement postural ... quotient de développement : se calcule comme le qi stern mais ne mesure pas forcément l'intelligence, mais le développement postural ... è visée génétique wisc = comparaison des performances du sujet aux performances des sujets de son âge è pas de perspective génétique. pour sélectionner un sujet à wisc / pour réorienter un sujet à nemi. 3 qualités d'un test : _ sensibilité : pouvoir discriminant du test. _ validité : mesure bien ce qu'il est sensé mesurer. _ fidélité : réplicable au fil du temps pour un même sujet. validité pronostique : est ce que mon test est corrélé avec le niveau scolaire ? collette chiland : "le psychologue qui débute trouve un appui précieux dans les tests". effort de validation des tests : révisions régulières. valeur de diagnostic instantané, mais pas de pronostic. sémiologie systématique : intérêt systématique, donc scientifique, pour l'intelligence ou le développement. on peut obtenir des comparaisons entrant dans le débat environnementalistes / innéistes. voie du milieu à terrain génétique + influence de l'environnement. le développement dépend du génotype, de la maturation et du milieu. à vision épigènètique : le développement intellectuel est un processus dynamique = rétroaction continu + modulation.   vi. les entretiens définition : action d'échanger des paroles avec un ou plusieurs personnes. enveniment de parole dans lequel une personne a extrait de l'information d'une personne b. information qui était contenu dans la biographie de b (information = événement vécus par b + représentation associées). subjectivité de l'information verbale = caractéristique commune à tous les entretiens. asymétrie dans l'entretien entre a et b. différents types d'entretiens (buts - pratique) : _ visée diagnostic _ visée thérapeutique _ visée de recherche différentes techniques d'entretien : _ non-directif (libre) à non structuré, donc visée exploratrice, caractéristique de l'entretien clinique. _ semi-directif à grille de thèmes à aborder, mais liberté dans l'ordre. _ directif à très structuré, questionnaire. l'entretien à visée diagnostic (fait partie de l'examen psychologique) peut utiliser l'entretien directif, semi-directif ou libre. cas particulier : avec l'enfant à non-directif ou semi-diretif, organisé autour d'une production de l'enfant (dessin...). l'entretien de recherche, but : obtenir un matériel discursif fiable, valide, pertinent pour les objectifs de la recherche à privilégie le directif et semi-directif. importance capitale des relances de l'interwier et de la neutralité bienveillante. importance de la consigne qui doit être suffisamment précise, définir le thème du discoure, claire, concise, et doit couvrir tout le champs à explorer.       vii. la théorie piagetienne sa théorie est un modèle du développement cognitif, elle est épistémologique (comment s'accroissent les connaissances ?). l'épistémologie a pour objet d'étude les hypothèses et les méthodes des diverses disciplines scientifiques afin d'en définir la logique sous-jacente et de déterminer la portée objective des résultats. l'étude de l'enfant est un raccourci de l'épistémologie à sujet épistémique. la méthode piagetienne essaie de trouver des règles générales du développement de l'intelligence ( / méthode des tests). 1. les trois ancrages de la théorie piagetienne : épistémologique biologique : repose sur l'adaptation (externe) et l'organisation (interne) _ adaptation à deux notions : assimilation (action du sujet sur le milieu) et accommodation (action du milieu sur le sujet). _ organisation à englobe la notion de schème : organisation des actions qui se répètent dans des circonstances semblables ou analogues. accommodation et l'assimilation fonctionnent sous forme de cycle, dont l'équilibration forme une étape. la théorie piagetienne est interactive entre le milieu et l'organisme (contraire de gesell) à piaget n'est ni innéiste, ni empiriste. logico-mathémathique : 3 grandes structures sous-jacentes + 3 grands stades piagetien. piaget fait une analyse structurale : analyse des faits entant qu'ensemble d'éléments qui se déterminent les uns les autres quand à leur nature et à leur fonction. position constructiviste : l'enfant fait émerger les objets et les propriétés des objet de son univers chaotique grâce aux schèmes d'actions qui se coordonnent pour devenir des opérations concrètes puis formelles. action : comportement observable. opération : action intériorisée et réversible. 2. les trois grands stades piagetiens stade sensori-moteur (de 0 à 2 ans), stade des réflexes et de la coordination d'action, il est caractérisé par la permanence de l'objet et est composé de 6 sous stades : des réflexes à l'intentionnalité _ exercice des réflexes (0 à 1 mois) _ réactions circulaires primaires orientée sur le corps propre (1 à 4 mois 1/2) _ réactions circulaires secondaires orientée sur des objets extérieures (4 à 8, 9 mois) de l'intentionnalité à la représentation _ coordination des schèmes secondaires (8, 9 à 12 mois) _ réactions circulaires tertiaires : introduction de variations (12 à 18 mois) _ intériorisation des schèmes tertiaires : phase de transition avec les représentations (18 à 24 mois) stade des opérations concrètes (de 2 à 11 ans), l'intériorisation des coordinations d'actions permet les opérations : ce qui transforme un état a en un état b en laissant une propriété invariante et avec retour possible de b en a, annulant la transformation. le développement de l'intelligence se fait par des structurations successives d'actions puis d'opérations. apparition de la fonction symbolique : capacité de se représenter quelque chose par autre chose, c'est à dire pouvoir séparer le signifiant du signifié. avec l'activité symbolique apparaît les représentations mentales. la fonction symbolique se retrouve dans le jeu symbolique, l'imitation différée, le dessin, le langage, l'image mentale. 3 sous stades : _ primat de l'intelligence symbolique (2 à 5 ans) _ préopératoire ou intelligence intuitive simple et articulée (5 à 7 ,8 ans) _ opératoire concret (8 à 11 ans) pensée intuitive : conceptualisation croissante, cependant l'enfant affirme tout le temps mais ne démontre jamais. elle conserve un symbolisme imagé qui ne disparaît qu'à l'âge opératoire. outils conceptuels : conservation, classification, sériation, nombre. stade des opérations formelles (à partir de 11, 12 ans), genèse des structures normatives (but de notre développement) caractérisé par le raisonnement hypothético-déductif. _ genèse des opérations formelles (11, 12 à 14 ans) _ les structures opératoires formelles (14 à 16 ans), deux structures qui sous tendent les opérations formelles : combinatoires (classification de classifications) et le groupe inrc (double réversibilité).   3. approche piagetienne de l'enfant piaget a une approche clinique : il suit la pensée de l'enfant dans toutes ses directions. le matériel et certaines questions sont fixes, mais il garde une liberté dans l'adaptation des questions. ce n'est ni une méthode standardisée (tests) ni de l'observation pure. la méthode clinique piagetienne est inspirée de l'investigation psychiatrique et de la méthode diagnostic, mais sans avoir le même but. è l'originalité de la démarche piagetienne est qu'elle s'inspire de la démarche psychiatrique mais en diffère par son objet d'étude. elle est fondée sur l'interaction psychologue / sujet, et c'est en cela qu'elle se distingue de l'observation pure. cette interaction n'étant pas standardisée, il n'obtient pas de performances à différent de la méthode des tests. but : cerner la pensée de l'enfant avec un objectif et des hypothèses précises.       viii. wallon s'intéresses autant à l'affectif qu'a l'intellectuel à étudie le comportement total du sujet, la construction d'un sujet en tant que personne. marques spécifiques de l'influence wallonnienne : _ influence du matérialisme dialectique (théorie marxiste) : dynamisme de la réalité, soumission au réel. _ influence de darwin dont wallon retient l'évolutionnisme mais remplace la sélection naturelle par la solidarité. _ l'homme est social par nature à le milieu social prolonge le milieu biologique. grande influence du sociale dans la théorie de wallon + ancrage biologique (piaget), mais le milieu sociale remplace les structures logico-mathématiques pour construire le réel. chez piaget la notion d'action est primordiale, chez wallon l'action et l'interaction a aussi une grande importance, on dit que chez wallon l'interaction est pleine et entière. les différents stades de wallon décrivent la personne entière de l'enfant grâce à la maturation organique, les conditions de vie et l'activité de l'enfant : approche multidimensionnelle. stade de l'impulsivité motrice (de 0 à 3 mois) dominé par les fonctions motrices et végétatives, caractérisé par des gesticulations diffuses. stade émotionnel (de 3 à 12 mois) caractérisé par l'apparition du sourire. stade sensori-moteur et projectif (de 1 à 3 ans) caractérisé par l'apparition de la marche et l'acquisition du langage à indépendance par rapport à l'adulte à construction d'un espace unique. le langage (d'abord suggestif et optatif) ouvre à l'enfant le monde des symboles. stade du personnalisme (de 3 à 6 ans) crise de personnalité, retour de l'enfant sur lui même, besoin de s'affirmer, d'imposer son opinion personnelle. stade catégoriel (de 6 à 11 ans) caractérisé par l'entrée à l'école élémentaire à nombreux enjeux sociaux, permet de dégager sa personnalité par confrontation aux conditions de vie. catégoriel : catégories éparses se rassemblent pour donner des combinaisons cohérentes (analyse-synthèse). stade de la puberté et de l'adolescence (de 11 à 16 ans) sur le plan affectif le moi reprend une importance considérable et sur le plan intellectuel le syncrétisme cède devant l'analyse et la synthèse. 3 notions essentielles qui sous tendent ces stades : _ loi de prépondérance qui s'associe aux ensembles fonctionnels (l'affectivité, l'acte moteur, la connaissance et la personne). a chaque stade tous les ensembles fonctionnels jouent, mais un seul domine (ex : le stade de l'impulsivité motrice est dominé par l'acte moteur). _ loi d'intégration : réalisation d'un ensemble nouveau où les éléments ont perdu leur individualité propre en se restructurant selon les rôles et les significations qui leurs sont attribués dans le nouvel ensemble. _ loi d'alternance fonctionnelle : il y a 2 orientations de conduites possible : centrifuge (vers l'extérieur) ou centripète (construction et consolidation de la personne).   è piaget / wallon à les deux théories ont le même objet, mais avec une orientation différente : wallon a une intention plus descriptive. piaget a une théorie linéaire, alors que chez wallon il y a discontinuité. piaget ne porte pas d'intérêt à l'affectif, alors que wallon s'intéresse à la personne. piaget = émergence de structures nouvelles. wallon = dominance d'un ensemble fonctionnel.       ix. lev sémionovitch vygotski d'origine russe, né en 1896, d'une famille juive. université de droit à moscou + université parallèle en psychologie. très investie dans la révolution. professeur d'université à moscou. mort jeune de la tuberculose. comme wallon il est très influencé par l'aspect social (théorie marxiste). vygotski s'intéressait sur la façon dont les enfants appréhendent le monde physique à l'aide d'outils social. le développement se fait par l'interaction sociale à médiation de l'adulte qui régule l'enfant. la régulation permet la maîtrise du langage ... d'abord régulations interpersonnelles au début du développement, puis le système évolue vers des autorégulations. l'enfant est d'abord social : interpsychique et évolue vers l'intrapsychique (inverse de piaget) à pour que la pensée de l'enfant se développe, il faut d'abord qu'il interagisse avec son entourage, puis la pensée s'autonomise petit à petit. relations asymétriques : l'enfant a besoin d'un partenaire plus compétent que lui. zone proximale de développement : vygotski prend en compte le niveau intellectuel de l'enfant mais aussi son niveau intellectuel potentiel. cette zone proximale se trouve entre les deux. pensée et langage pour vygotski le langage et le développement cognitif sont totalement liés. le langage est d'abord extériorisé puis intériorisé. pour piaget c'est l'inverse à concept de décentration : d'abord centré sur le corps propre puis décentré sur autrui (capacité à se mettre à la place de l'autre). pour vigotski le langage de l'enfant est dès le début socialisé (interindividuel). le langage égocentrique de vigotski est la phase transitoire entre le langage extériorisé et intériorisé. le langage égocentrique a pour caractéristique d'être incompréhensible pour toute autre personne que celui qui le produit, il a une fonction d'instrument de la pensée car il permet les régulations, la planification ... il permet le contrôle des activités de l'enfant. vigotski : langage social à langage égocentrique à langage intérieur. piaget : pensée autistique à langage et pensée égocentrique à langage socialisé et pensée logique point commun : le langage égocentrique est pivot. pour vigotski le langage égocentrique ne reflète pas une pensée égocentrique. le point de départ de l'un est le point d'arrivée de l'autre. vigotski introduit des obstacles dans des situations de résolution de problèmes, car pour lui c'est l'obstacle qui provoque la production du langage égocentrique car il permet la planification. pour piaget le langage égocentrique n'a d'autre fonction que l'accompagnement de l'action. pour vigotski c'est aussi l'instrument de la pensée dont il permet le développement. la théorie opératoire de piaget est fondée sur l'activité du sujet au moyen du cycle accommodation - assimilation. pour lui le langage n'est pas un élément de la pensée car il n'est pas à l'origine de la fonction symbolique. donc la pensée logique ne se fait pas par le langage, c'est plutôt la logique qui structure le langage. afin de caractériser le niveau de développement de l'enfant il faut observer son langage. pour piaget le langage égocentrique est le reflet d'une pensée égocentrique, et caractérise une incapacité à se décentrer, car l'enfant ne parle que de lui et ne cherche pas à se mettre à la place d'autrui. trois types de manifestations verbales typiques du langage égocentrique : l'écholalie (tendance à répéter en échos à la fin d'une émission verbal), le monologue individuel et collectif à pas de but de communication à s'oppose complètement au langage socialisé. deux situations expérimentales : _ récolte de verbalisations spontanées à 45 % à 6 ans ; 25 % à 7 ans. _ tâche de retransmission d'une histoire à un pair à monologues individuels et collectifs à 5 ans ; plus d'échanges mais concernant l'action propre entre 5 et 7 ans ; discussion basée sur les arguments vers 7 ans. ©jeffdin 1999 update :15/11/99

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